L’échelle est relative à une chute de grêle sur une station d’observation.
Elle comporte six classes, numérotées de 0 à 5 selon une intensité croissante, qui sont déterminées par le diamètre des plus gros grêlons tombés à portée de vue de l’observateur. Le diamètre de ces grêlons étant exprimé en centimètre, c’est la partie entière du diamètre qui détermine la classe. Au-delà de 5 cm, tous les cas sont regroupés dans la classe 5. Un signe (+) ou (-) peut compléter chaque classe de l’échelle si le sol est nettement plus ou moins qu’à moitié couvert de grêlons.
Le tableau fournit des équivalences de diamètres permettant de classer les chutes par simple observation. La colonne des énergies cinétiques indique les gammes d’énergie couramment mesurées, mais elle ne détermine pas la classe. Enfin, il peut y avoir des variations dans la spécification des dommages selon les régions ou les périodes de l’année.
L’échelle étant relative à une chute de grêle en un point, un même orage peut produire des chutes de différentes classes en différents endroits, de même qu’un cyclone ou une tornade peut changer d’intensité en cours de vie.
En aéronautique, le phénomène grêle est codé par la lettre A, d’où l’utilisation de cette lettre pour l’échelle proposée. La conception de l’échelle s’inspirant de celle de Fujita pour les tornades, on peut espérer son développement au niveau international sous la dénomination d’échelle de l’ANELFA. Son utilisation devrait faciliter les échanges entre les météorologistes, les physiciens, et les médias.