Le grêlimètre est un appareil simple mis au point par des chercheurs canadiens, qui permet d’enregistrer la trace des impacts de grêlons arrivant au sol. Il est constitué d’un piquet métallique de 1,50 m de haut supportant une tôle horizontale sur laquelle est disposée une plaque de polystyrène extrudé de 30 cm x 40 cm peinte en blanc.
Après la chute de grêle, les impacts de grêlons sont rendus visibles par un encrage en noir de la plaque au rouleau d’imprimerie.
Le dépouillement est effectué par scanner, et un étalonnage permet de déterminer le diamètre de chaque grêlon à l’origine d’un impact.
On peut ensuite déterminer par cumul le nombre de grêlons tombés dans différentes gammes de dimension à partir de 5 mm de diamètre, le nombre total des grêlons, la masse correspondante, l’énergie cinétique ...
Parmi les paramètres les plus significatifs d’une chute de grêle, on note le diamètre des plus gros grêlons, le nombre total de grêlons de diamètre supérieur à 7 mm (donc susceptibles de provoquer des dommages aux végétaux), et surtout l’énergie cinétique globale de la chute de grêle. Cette énergie est la somme de l’énergie cinétique individuelle de chaque grêlon.