L’orage de grêle.
Le type le plus schématique d’une journée d’orages à grêle débute en fin de matinée par l’apparition de cumulus blancs aux contours nets dans un fond de ciel limpide.
Dans l’après-midi, à la faveur de l’échauffement du sol, les cumulus se développent en cumulus congestus aux bourgeonnements massifs. Les bases de ces nuages restent à une altitude à peu près constante au cours de la journée, vers 2 km au dessus du sol, par contre les sommets s’élèvent progressivement de plus en plus haut, et quelques protubérances parviennent finalement à des altitudes où la température est nettement inférieure à 0°C. Des gouttelettes se congèlent, des précipitations de grésil ou de grêle se développent, et le stade du cumulonimbus, c’est-à-dire de l’orage, est atteint.
Le cumulonimbus produit de fortes précipitations, des éclairs, des rafales de vent au sol, et parfois des tornades. Les processus microphysiques à l’intérieur des orages jouent un rôle déterminant sur la grêle.
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