Si l’Anelfa s’attache à favoriser les études sur la grêle et développe une méthode de prévention de celle-ci, ce n’est pas pour répondre à la fascination de l’homme pour les orages violents mais bien pour apporter une réponse concrète à un problème qui coûte cher à l’économie.
Même s’il est assez difficile d’évaluer le montant total des dégâts causés par la grêle, les données publiées dans la lettre d’information de la Mission Risques Naturels N°34 permettent d’en avoir l’ordre de grandeur.
En France, on peut estimer la sinistralité grêle à environ 780 millions d’euros en 2018 dont 2/3 pour des dommages aux biens non agricoles (bâtiments, voitures, …) et 1/3 pour des dommages aux cultures et aux biens agricoles.
D’après la Fédération Française des Assurances, l’évènement de grêle le plus cher de l’histoire s’est déroulé du 6 au 10 juin 2014 et a coûté 850 millions d’euros à lui tout seul. La succession d’orages qui s’est produite entre le 18 juin et le 4 juillet 2022 devrait fournir un nouveau record puisque les assureurs annoncent des indemnisations à hauteur de 2.4 milliards d’euros (principalement pour des chutes de grêle mais aussi pour des dégâts par la foudre et des rafales de vents).
L’étude de la grêle a été négligée pendant longtemps et l’Anelfa a été créée en 1951 pour y remédier. L’ association à but non lucratif s’est rapprochée de scientifiques de l’université chargés d’étudier le phénomène pour proposer une méthode de lutte adaptée.
L’association existe grâce à la volonté de plusieurs collectivités locales d’apporter les moyens financiers nécessaires et aux milliers de bénévoles qui assurent chaque année le fonctionnement des dispositifs et les relevés de mesures. Nous les en remercions.
L’actualité de l’Anelfa
En savoir plus