Prévention

En présence de fortes différences de température entre l’air au-dessus du sol et le sommet de la troposphère (vers 12 km d’altitude), et lorsque les basses couches de l’atmosphère sont riches en humidité, des nuages de convection appelés cumulus congestus et cumulonimbus se développent pour transférer vers le haut le surplus d’énergie de la basse atmosphère. Au sein de ces nuages, des processus microphysiques vont provoquer la condensation de la vapeur d’eau en grêle. Lorsqu’il y a peu de noyaux de congélation dans l’air, les cristaux de glace sont rares et les grêlons deviennent assez gros pour tomber à grande vitesse jusqu’au sol.

Le principe de la lutte contre la grêle consiste à introduire artificiellement dans les nuages des noyaux glaçogènes d’iodure d’argent de façon à augmenter le nombre de cristaux de glace, et à réduire en conséquence la dimension des grêlons : ceux-ci tombent alors plus lentement et fondent en totalité ou en partie avant d’atteindre le sol.
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L’ensemencement des orages à grêle mis au point par l’ANELFA est assuré par des réseaux terrestres de générateurs à vortex qui dispersent les noyaux glaçogènes d’iodure d’argent aux racines des courants ascendants des futurs orages. La zone à ensemencer dépendant de la vitesse et de la direction de déplacement des orages, les générateurs sont installés sur de larges zones avec un espacement d’environ 10 km afin de couvrir le maximum de situations.
Diverses études permettent de comprendre qu’une action isolée et limitée ne pourra pas avoir d’effet sur un orage et que le dispositif de l’Anelfa sur une large zone, même s’il est plus difficile à mettre en place répond mieux au schéma structurel des orages.
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